|

Quand la VMA nous fait voir des étoiles : Chronique d’un dimanche à la piste

Ah, ce dimanche matin ! Alors que la plupart des gens normaux profitaient d’un repos bien mérité (avec une heure de sommeil en moins, merci au changement d’heure), une tribu d’illuminés en shorts et baskets se réunissait sur la piste d’athlétisme. Ce dimanche, c’est un programme spécial « souffrance dominicale » axé sur la VMA. Rien de tel pour commencer la journée !

La VMA, cette invitée mystère qui vous fait souffrir

Pour les non-initiés, la VMA ou Vitesse Maximale Aérobie, c’est cette vitesse magique à laquelle votre corps atteint sa consommation maximale d’oxygène. En termes simples : c’est le moment où vous respirez comme un phoque asthmatique tout en essayant de maintenir l’allure.

Pourquoi s’infliger ça, me direz-vous ?

  • Pour un 10K : Travailler sa VMA, c’est comme mettre un turbo sur votre moteur. Vous améliorerez votre capacité à tenir un rythme soutenu sans exploser au 7ème kilomètre comme un soufflé sorti trop tôt du four.
  • Pour un semi-marathon : La VMA vous aide à repousser ce fameux « mur » qui vous fait négocier avec tous les dieux connus quand vous atteignez le 15ème kilomètre.
  • Pour un marathon : Même si vous courez moins vite que votre VMA sur marathon, ces séances construisent l’endurance nécessaire pour que le « mur du 30ème » ressemble plus à une petite clôture qu’à la Muraille de Chine.

L’échauffement : ce moment où l’on fait semblant d’être raisonnable

Nous avons débuté par 2 km en endurance, cette fameuse allure modérée qui construit votre base aérobie et permet à votre corps de devenir une machine à brûler des graisses plus efficace qu’une publicité pour régime miracle. Sans ces exos, préparer un marathon serait comme vouloir construire un gratte-ciel sans fondations – spectaculaire mais très bref.

Puis sont venus les étirements dynamiques et les éducatifs, incluant aujourd’hui les « A-Skips ». Pour ceux qui se demandent, les A-Skips ressemblent à ce que ferait une gazelle si elle essayait de marcher sur des braises tout en participant à un concours de genoux hauts. Magnifique à regarder quand c’est bien exécuté, hilarant quand ça ne l’est pas.

La séance VMA : ou comment transformer des adultes responsables en zombies haletants

Les répétitions courtes et intenses ont transformé nos joggeurs souriants en créatures grimaçantes. Le tout dans une ambiance « fraîcheur matinale » qui donnait l’impression que notre haleine de dragon était la seule source de chaleur dans un rayon de 500 mètres. Rien de tel qu’un petit frisson pour motiver les troupes !

J’ai vu des visages passer par toutes les couleurs du spectre, du rouge « tomate trop mûre » au blanc « je vais peut-être vomir sur tes chaussures », en passant par le bleu « est-ce que mes lèvres sont censées avoir cette couleur? »

Les encouragements fusaient :

  • « Allez, c’est dans la tête ! »
  • « Plus que 5 répétitions ! » (mensonge)
  • « Vous me remercierez plus tard ! » (autre mensonge)
  • « La chaleur viendra avec l’effort ! » (le plus gros mensonge)

Le réconfort après l’effort

Après les tours de récupération où certains marchaient comme s’ils découvraient l’usage de leurs jambes pour la première fois, nous avons tous migré vers la cafétéria, attirés par la promesse de chaleur autant que par celle de caféine. Les mains enroulées autour des tasses chaudes ressemblaient à une scène de film d’aventure polaire plutôt qu’à une fin d’entraînement de printemps. Mensonges, il y avait des TK, des Leffes et des CTS !

Les discussions techniques sur les splits, les sensations et les prochains objectifs se sont mêlées aux rires, aux anecdotes et aux plaintes sur cette heure de sommeil volée. « Je me demande si la VMA diminue proportionnellement au temps de sommeil perdu », philosophait l’un d’entre nous, cherchant visiblement une excuse à sa performance.


Un immense merci à Amelia pour les superbes photos et la vidéo qui immortalisent nos grimaces d’effort, nos sourires de victoire et nos tenues multicouches dignes d’un départ de trek himalayen. Grâce à toi, nous avons maintenant des preuves visuelles de notre folie collective et de notre capacité à défier à la fois le froid matinal et le manque de sommeil !

À dimanche prochain, pour une nouvelle séance…

Publications similaires

2 commentaires

    1. Bonjour,

      Merci pour votre message concernant votre projet de semi-marathon ! Avec votre base de 2-3 courses par semaine, vous avez déjà un bon départ.

      Pour réussir votre préparation, je vous conseille de:

      Augmenter progressivement votre kilométrage hebdomadaire
      Intégrer une sortie longue par semaine
      Varier vos entraînements (fractionné, allure spécifique, récupération)
      Ne pas négliger le renforcement musculaire et la récupération

      Pour discuter d’un plan personnalisé adapté à vos objectifs, je vous invite à me rejoindre sur la piste d’athlétisme de Seraing, dimanche matin à 9h30. Ce sera l’occasion idéale d’échanger sur votre expérience et vos attentes.

      Au plaisir de vous y rencontrer,

Répondre à georgy Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *