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Sprints, Saucisses et Péripéties : La Brigade du Sprint à Hannut

Hier, notre joyeuse troupe de sprinteurs s’est aventurée à Hannut pour la deuxième manche du circuit de l’amitié. Une compétition organisée par le club d’athlétisme de Huy, parce que visiblement en Belgique, on aime brouiller les pistes (sans mauvais jeu de mots).

La Dream Team

Notre escouade était composée des habitués – Lucie, Madeleine, Salomé, Nathan et Valentin – ainsi que des petits nouveaux – Zia et Loyd. Ces derniers allaient découvrir la joie des starting-blocks qui glissent et des couloirs qui semblent s’allonger mystérieusement pendant la course.

Manquait à l’appel notre pile électrique nationale, Alice, partie recharger ses batteries sur la Péninsule Ibérique. Le Portugal aura-t-il assez d’électricité pour supporter son énergie débordante ? On se demande si le récent black-out européen n’est pas lié à son arrivée là-bas. Les autorités portugaises ont d’ailleurs été prévenues : « Attention, Alice en mode compétition consomme plus d’énergie qu’une centrale nucléaire. »

Météo et Métaphysique

La grande question existentielle du jour n’était pas « Être ou ne pas être » mais plutôt « Le vent sera-t-il homologateur ou saboteur de PB ? ». Tout ça dans un froid qui aurait fait grelotter un pingouin, en contraste total avec la chaleur des jours précédents. On dit merci à qui pour cette météo ? Personne. On ne remercie personne.

Les Ambitions et Les Bobos

Valentin, notre Usain Bolt local, rêvait de descendre sous les 12 secondes avec un vent réglementaire, lui qui habituellement performe dans les 11 secondes avec un vent si fort qu’il pourrait presque le porter jusqu’à la ligne d’arrivée.

Lucie, fraîchement guérie de ses périostes et d’un métatarse indécis (3ème ou 4ème ? Les médecins ont visiblement joué à pile ou face), participait à son premier 100m avec l’ambition secrète de ne pas finir la course en marchant.

Quant à Zia, elle était plus stressée qu’un chat dans une pièce pleine de berçeuses, tandis que Loyd affichait une confiance digne d’un marathonien face à un escalator.

Le 100m : Premier Acte

Premier exploit : Loyd, notre rookie, passe sous les 15 secondes malgré un départ qui l’a surpris presque autant que nous. À ce rythme, il sera aux JO de 2032 !

Valentin, malgré un vent parfait et un départ canon, n’a pas réussi à battre son record. On soupçonne que son petit-déjeuner trop copieux y soit pour quelque chose.

Madeleine, Nathan et Salomé ont flirté avec leurs records personnels, tandis que Lucie et Zia ont inscrit leurs premiers chronos, créant ainsi une nouvelle ligne dans leur CV sportif.

L’Odyssée du Café

Entre les deux courses, nous avons entamé une quête épique pour trouver un abri chaud. Après avoir savouré les mythiques pains-saucisses de Hannut (qui valent à eux seuls le déplacement), notre groupe s’est transformé en expédition polaire.

Direction le hall omnisports ? Cafétéria en rénovation. Point Chaud ? Introuvable par notre équipe de « géographes » amateurs qui nous a menés… au Lunch Garden. Fermé, évidemment. Après un petit cours d’orientation improvisé (qui aurait mérité une médaille à part entière), nous avons finalement trouvé refuge dans un Point Chaud pour café et donuts.

Valentin, malgré sa contre-performance au 100m, s’est jeté sur les donuts comme un sprinteur sur la ligne d’arrivée. Mais attendez de connaître sa performance au 200m !

Le 200m : Deuxième Acte

Expulsés du Point Chaud à 15h (apparemment, même les boulangeries ont des heures de fermeture), nous sommes retournés affronter le froid sibérien du stade.

Nouvel échauffement, Zia toujours aussi stressée qu’une gazelle dans un documentaire animalier, et Salomé qui s’interrogeait sur la compatibilité gastro-athlétique entre donuts et pain-saucisse. Question que personne ne s’était jamais posée dans l’histoire du sport.

Le Triomphe Final

Et là, miracle ! Des PB partout ! Valentin a tellement volé qu’il a frôlé la disqualification pour utilisation de propulseurs cachés. Amélioration de plus d’une demi-seconde ! Le coach soupçonne une corrélation directe entre sa consommation de donuts et sa vitesse.

Seule Lucie n’a pas eu son chrono homologué, jurant que le vent était de face et non de dos. Notre explication scientifique (« si tu cours plus vite que le vent, tu auras toujours la sensation qu’il est de face ») n’a pas semblé la convaincre. Physique 1 – Lucie 0.

Avant de quitter les lieux, nous avons encouragé Laurence sur son 1500m, une épreuve où les coureurs ont le temps d’admirer le paysage, contrairement à nos sprints où même cligner des yeux est un luxe.

Conclusion

Retour triomphal vers Seraing, avec dans nos bagages des PB, des donuts à moitié digérés, et la certitude que notre groupe de sprint est aussi doué pour s’orienter en ville que pour courir vite en ligne droite.

Prochaine aventure dans une ou deux semaines ! Tout dépend d’Alice qui revient de la Péninsule Ibérique – si le Portugal accepte de nous la rendre après qu’elle ait illuminé leurs plages mieux que leurs lampadaires. On espère juste qu’elle n’aura pas provoqué d’incident diplomatique en faisant disjoncter le réseau électrique national avec son énergie débordante.

D’ici là, Valentin s’entraînera à courir moins vite pour éviter les soupçons d’aide mécanique, et nous investirons dans un GPS pour trouver le prochain Point Chaud sans faire le tour de la province.

PS: Si vous voyez un groupe d’athlètes errer en tenue de compétition dans votre ville, merci de les orienter vers le stade le plus proche. Ou vers la boulangerie, ça marche aussi.

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