Quand les marathoniens flirtent avec l’anaérobie : séance PPG explosive !
Véro déjà en action dès notre arrivée avec ses légendaires tours de piste interminables… pendant qu’elle accomplissait le Marathon de Berlin ! Une pensée émue pour notre globe-trotteuse qui collectionnait les kilomètres à l’autre bout de l’Europe pendant que nous, simples mortels, nous contentions de quelques répétitions sur notre modeste piste locale.
Retour aux sources… de l’acide lactique !
Aujourd’hui, nos spécialistes du jogging, semi et marathon ont troqué leur zone de confort aérobie contre un petit voyage dans les terres hostiles de l’anaérobie. Au programme : 400m r100 + 200m r100 + 100m R2′, à répéter 5, 6 ou 7 fois selon le VO2max de chacun. Autrement dit, une séance où l’on découvre que nos jambes peuvent aussi produire autre chose que de l’endurance !
L’échauffement sous haute surveillance
Après 2000 mètres d’endurance fondamentale et les étirements dynamiques rituels, place aux éducatifs. Et là, coup de théâtre : Elina, notre jeune et talentueuse entraîneuse, a dû rappeler à l’ordre quelques athlètes dont les « montées de genoux » ressemblaient dangereusement à des « talons sous fesses » ! Rien ne vaut un œil expert pour corriger nos petites approximations techniques. Les déboulées ont heureusement permis de clôturer cette phase d’échauffement en beauté.












Marie-Jeanne, René et les autres héros du jour
Marie-Jeanne nous revenait tout droit du Trail de la Côte d’Opale (encore des kilomètres au compteur !), tandis que René, notre vétéran, s’est contenté de répétitions plus courtes avant de terminer par son fameux 100 mètres terminal. Résultat : la cruelle réalité que l’entraînement oublié depuis quelques semaines impacte vraiment les performances ! Heureusement, comme je le dis toujours, les entraînements constituent le fonds de commerce de l’entraîneur que je suis ! 😉
Mention spéciale à Christel, en plein affûtage pour son semi du week-end prochain, qui s’est sagement contentée de deux séries de lignes droites. Sagesse et stratégie !
Pourquoi cette torture… euh, cette séance PPG ?
Pour nous, coureurs de fond habitués aux allures paisibles, cette Préparation Physique Générale n’est pas du masochisme gratuit ! Elle développe :
- La puissance aérobie maximale : indispensable pour les changements de rythme en course
- La tolérance lactique : pour mieux gérer les fins de course difficiles
- La coordination neuromusculaire : courir vite, ça s’apprend !
- La variété : parce que tourner toujours au même rythme, même les jambes s’ennuient
Le 400m à l’allure 5km, le 200m plus rapidement, le 100m encore plus vite… et surtout, les 100m de récup COURUS et non marchés ! Cette progression d’intensité oblige notre organisme à puiser dans différentes filières énergétiques, créant des adaptations précieuses pour nos objectifs longue distance.
Merci Amélia !
Un grand merci à Amélia pour les photos et vidéos qui immortalisent nos exploits, de l’échauffement aux répétitions ! Grâce à elle, nos grimaces de souffrance et nos sourires de satisfaction resteront gravés pour la postérité.
Cette séance « souvent fort appréciée » (comprendre : on aime se faire du mal ensemble !) nous rappelle qu’en course à pied comme ailleurs, sortir de sa zone de confort fait progresser. Rendez-vous la semaine prochaine pour de nouvelles aventures… en espérant que Véro aura fini son tour du monde ! 🏃♀️💪