Les sprinteurs : classe, style et records au championnat provincial !

Hier, c’était le grand rendez-vous : les Championnats de Province dans la salle ultra-moderne de Louvain-la-Neuve. Un événement où les demi-fondeurs viennent beaucoup transpirer (et souvent faire remarquer qu’ils ont une odeur que n’ont jamais les sprinteurs), tandis que nos sprinteuses, elles, brillent de mille feux. Ici, le mot d’ordre est simple : élégance, records, et une mise en beauté qui ferait pâlir d’envie un gala de Cannes.

Départ : au petit matin, mais toujours avec style

À 8 heures, départ du stade avec notre camionnette tout confort, transformée en studio musical grâce à Lucie, DJ autoproclamée. Entre Jul, Dua Lipa et des hits rétro des années 80, l’ambiance était aussi électrique que nos échauffements. À bord, Giada, notre débutante au sourire radieux, Lucie (également nouvelle, mais déjà experte en plaid pour garder ses jambes au chaud), Nathan André et Alex, tous prêts à en découdre.

Pendant que Bernard, l’entraîneur des haies, garait sa voiture juste derrière nous, Lucie saisit l’opportunité pour peaufiner ses débuts sur les haies prévus lundi prochain. Oui, chez nous, même une pause imprévue devient une chance de briller.

Autobronzants, coiffures et PB : bienvenue dans le monde des sprinteuses

Une fois dans la salle, nos sprinteuses entrent en mode préparation. Et attention, ici, pas question de laisser le style de côté. Maquillage parfait, coiffures sophistiquées, ongles longs et colorés : elles font passer le message clair qu’on peut pulvériser des records tout en ayant l’air de sortir d’un shooting photo. Même les petites marques laissées par un autobronzant un peu capricieux (hein, Lucie ?) n’entament pas leur détermination.

Les premières courses : records et classe

Dès 10 heures, la compétition démarre. Valentin ouvre le bal avec un solide 60 mètres dans la série des cadets. Résultat : une 4e place et un PB sous les 8 secondes, ce qui donne le ton pour la journée. Puis c’est au tour d’Alice, qui explose la barre des 9 secondes. Nouveau PB aussi, et toujours avec élégance.

Et pendant que Nathan égalise son record, Giada et Kaan signent leurs premiers chronos. Pendant ce temps, Lucie, entre deux ajustements de maquillage, se désespère un peu devant l’effet « léopard » de son autobronzant post-Gand, mais on la rassure : les chronos importent plus que les petites taches.

Pause déjeuner : glamour et prudence

À midi, tout le monde recharge les batteries. Bernard inspecte avec moi les ischios de Giada, qui montrent une petite contracture. Et, dans un acte de grande sagesse (et de respect pour ses cours de danse), Giada décide de ne pas s’aligner sur le 200. Classe, élégance et intelligence : voilà ce qu’on appelle une vraie sprinteuse.

L’après-midi : records et une leçon sur le pic de lactate

Valentin fait sensation sur le 400 mètres cadets avec un chrono de 56″ et des « rawettes » et une médaille de champion provincial.

Sa stratégie ? Du grand art : « À fond, à fond, et encore à fond. » Certes, la dernière ligne droite a testé ses limites avec une montée de lactate monumentale (et quelques visages crispés dans les gradins), mais il a tenu bon avec un mental d’acier. Valentin, tu as prouvé que tu étais prêt à tout donner et que le pic de lactate ne t’effraie pas. Bravo, champion !

Et les records continuent de tomber : Estelle décroche enfin son déclic psychologique sur le 200, André progresse de 6/10 de seconde, Alice passe sous les 30″, et Kaan ainsi que Lucie terminent leur premier 200 avec des chronos prometteurs. Et le tout, toujours avec cette classe inimitable.

Alors, pour Nathan, on va faire simple : je ne peux pas construire une phrase qui reflète la véracité des temps, tout simplement parce que le site de la Ligue est en panne. Encore. Oui, encore. On pourrait presque parier sur leur crash autant que sur les PB des athlètes du groupe. Donc, sans les résultats officiels, je me sens un peu comme un cuisinier sans recette : je sais que ça a bien tourné, mais je ne peux pas vous garantir les ingrédients exacts !

Ce que je peux vous dire avec certitude, c’est que Nathan a amélioré son PB (ça flatte toujours même si c’est pas vrai) au 200 mètres (on applaudit bien fort !), mais qu’il a aussi découvert une toute nouvelle expression : « rester bouche bée ». Pourquoi ? Parce qu’il a vu Kaan exploser un chrono impressionnant, et franchement, même moi j’en ai oublié la stratégie de coaching pendant quelques secondes.

Un groupe en or : ensemble vers de nouveaux défis

Que retenir de cette journée ? Des PB éclatés, des médailles (bravo encore à Valentin, champion de province !), et surtout une énergie collective qui donne envie de continuer à se surpasser.

« Il n’y a qu’en compétition qu’on s’amuse ! » Et hier, on s’est amusé… et bien plus encore. Les sprinteuses et sprinteurs ont non seulement montré qu’ils étaient rapides, mais qu’ils formaient un groupe soudé, ambitieux et, avouons-le, carrément génial.