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Quand la pyramide inversée fait chavirer nos jambes : Récit d’une séance pas comme les autres

Ce dimanche, les joggeurs du Seraing Athlétisme ont eu l’honneur de se plier aux caprices de notre ami Geoffroy Boucard, le maestro des séances intéressantes. Au programme : une pyramide inversée, qui, avouons-le, ressemble plus à un casse-tête qu’à un entraînement. Nous avons donc sacrifié notre dignité et nos jambes à une série de 900+700+500+300+100+300+500+700+900 avec une pause de 100 mètres entre chaque, parce que, vous savez, même les athlètes ont besoin de quelques instants de répit pour pleurer un bon coup.

L’échauffement : le moment où l’on fait semblant d’être sérieux

Nous avons commencé par 2 km d’échauffement en endurance. Cela signifie que nous avons tenté de faire semblant de courir joyeusement, tout en discutant de la dernière série Netflix que l’on a binge-watchée. Après cela, il était temps de se plier à l’exercice des étirements dynamiques, se contorsionnant comme des yogis en herbe. Ischios, quadris, et fléchisseurs de la hanche, tout y est passé. Je ne savais pas qu’on pouvait faire autant de bruits en essayant de toucher ses orteils !

Puis, nous avons abordé les éducatifs de base. Entre deux sauts, nous avons lancé des débats philosophico-sportifs sur le renforcement musculaire et la pliométrie. « Tu sais, la pliométrie, c’est comme sauter d’un point à un autre tout en espérant que ta jambe ne fasse pas ‘crac' », a plaisanté l’un d’entre nous. Pour illustrer, nous avons essayé une plio basse d’une boîte d’impulsion à une autre, en passant le plus brièvement possible par la piste. Je ne savais pas que la gravité pouvait être si impitoyable !

La pyramide inversée : ou comment se torturer de manière créative

Après avoir terminé notre échauffement en beauté avec trois déboulés courts et un déboulé long (qui, soyons honnêtes, ressemblait plus à une course-poursuite avec un chien affamé qu’à un véritable déboulé), il était temps d’attaquer la fameuse pyramide inversée. J’avoue que la seule pyramide que j’aime normalement, c’est celle de Gizeh, mais là, je n’avais pas le choix.

Nous avons commencé avec le premier 900 mètres. C’était la première fois que je voyais des gens prier en courant, mais je suppose que la douleur fait ressortir notre côté spirituel. Chaque distance qui suivait était comme une montée d’adrénaline, suivie d’un descente de souffrance. « C’est juste un petit 100 mètres de récupération », disait Georgy, comme si on allait tous lui faire un câlin à la fin de la séance.

La fin de la séance : le réconfort après l’effort

Après cette séance mémorable où nous avons probablement brûlé plus de calories que nous n’en avons consommées depuis le dernier mois, il était enfin temps de faire quelques tours de récupération active (RAC), ce qui, dans notre cas, ressemblait plus à un déambulateur qu’à un jogging.

Et pour conclure cette matinée d’efforts, direction la cafétéria ! Ah, ce moment sacré où l’on se regroupe autour de boissons de récupération adéquates. Entre les smoothies protéinés et les barres énergétiques qui ressemblent à des briques de ciment, nous avons échangé des anecdotes sur nos performances et nos douleurs. « Tu sais, je pense que je vais m’inscrire à un marathon juste pour avoir une excuse pour manger autant », a plaisanté un camarade.


Un grand merci à Geoffroy pour cette séance qui nous a fait voir la vie sous un autre angle (un angle douloureux, mais un angle quand même) et à Amelia pour la vidéo et les images ! À la prochaine, quand nous tenterons de nous surpasser encore plus, avec peut-être une pyramide droite cette fois-ci… ou pas !

Votre coach qui vous veut du bien (enfin, je crois),

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